Peinture charrette à foin 1/35 (Partie 2/2).
Imitation des effets de rouilles sur une maquette.

Peinture charrette à foin 1/35 (Partie 2/2).

Peinture charrette à foin miniature. Imitation des effets rouille et métallique. Après avoir appliqué la peinture à l’huile, il est possible de procéder à quelques éclaircies de teintes sur certaines zones. Pour cela je vais reprendre une peinture acrylique très diluée (ici du sable irakien 819) qui sera appliquée particulièrement sur les flancs des roues pour reproduire l’usure permanente de ces parties en contact avec les cailloux, pierres et graviers des chemins.

On passe maintenant à la peinture spécifique des ferrures, nombreuses sur ce genre de construction du XIX éme siècle. La rouille peut prendre des teintes et des aspects très différents selon le travail mécanique et l’exposition aux intempéries. L’observation est indispensable. Ici je vais partir d’une base acrylique PA 822 camouflage allemand brun foncé puis je passe une couche de PA acajou 036.

J’utilise ensuite des pastels gras de couleur rouille que j’applique à la brosse sèche directement sur les zone concernées. L’excédant est retiré en soufflant dessus.

Les moyeux, soumis à un travail mécanique, à la présence de graisse et à des frottements, sont plus foncés. Ici je n’utilise pas d’acajou et je dépose la teinte pastel directement sur la base camouflage allemand brun foncé.

Toutes les ferrures de la charrette sont traitées de la même manière à savoir base de camouflage allemand brun foncé et couche d’acajou dilué.

J’utilise ensuite un pastel sec de marque Rembrandt que je vais réduire en poudre à l’aide d’une lame de cutter. La teinte sélectionnée est « terre de sienne brûlée ».

Dernière étape, la métallisation des parties métalliques soumises à frottement intensif. Cette fois j’utilise une mine de graphite HB ou 2B ce qui correspond à un graphite gras léger. J’applique la mine de crayon directement sur les parties concernées (moyeux, cerclage des roues) puis je frotte vigoureusement avec une estompe pour obtenir cet aspect brillant.

Dernière étape, l’empoussièrage de l’ensemble, indispensable pour rendre notre maquette homogène. Si vous faites un diorama, veillez à utiliser les mêmes produits que pour le sol. Ici encore la technique est simple. Je recoure à un pastel sec de couleur beige clair que je vais réduire en poudre puis appliquer sur l’ensemble du modèle à l’aide d’une brosse sèche. Aucun diluant ou fixatif n’est utilisé ce qui dénaturerai votre teinte tout en réduisant l’aspect poussière. Les excédants sont retirés en soufflant sur le modèle. Votre maquette est terminée. Il restera à traiter les bras qui ont été préalablement coupés pour être fixés sur le cheval et ainsi réaliser un ensemble complet avec le harnachement … mais ceci est une autre histoire!

Ressources documentaires trouvées sur le Net. Remarquez comme le second modèle comporte encore des traces de peinture gris/bleue très courante à la fin du XIXéme et début XXéme (bleu de France).

kittank

Le chef du merdier. Si rien ne fonctionne c'est de sa faute et si tout fonctionne ce n'est jamais grâce à lui. Mort aux cons!

Cet article a 1 commentaire

  1. rapace

    Whaou joli !
    ha la bonne vieille école eud’nouzote cha d’ eul’ pastel sec
    pas du nazion eud vodka ! ! 😉

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